mercredi 8 avril 2009

Les nuits, d'une ville à une autre



Montréal la nuit, c'est quelque chose.

Mais New-York de nuit, c'est autre chose.

À force de faire la navette entre les deux, j'ai finis par y voir la différence entre les deux, les ressemblances. Mais je ne saurais me décider, je ne saurais faire un choix. Comme deux amants qui me comble de façon différente. Je ne pourrais m'en séparer. Alors je va et viens, entre les deux.

Vivante et brûlante, j'arrache au temps mes heures, une-a-une, je les taquine, les expose aux différents fuseaux horaires, aux routes... tout cela pourrait être une fiction, en fait c'en est une.

Je ne bronze pas beaucoup, j'ai une vie nocturne. Ou plutôt un mode de vie nocturne. Déjà, je voyage souvent de nuit, du moins de soir.

Je me partage entre les deux. Un pied là, l'autre là-bas. L'hémisphère gauche à une, le droit à l'autre. Je suis divisée. Quand je suis dans une, je n'y suis pas vraiment; je pense à l'autre. Et vice-versa.

C'est une drôle de vie, où je n'y suis pas vraiment non plus, j'y erre souvent. J'y déambule ne sachant trop pourquoi, je reste fidèle aux deux. J'ai l'impression que, ensemble, les deux villes crée le mélange parfait entre le physique et l'intellect.

Et je m'y perds un peu, voguant entre les ces deux lignes parfois si minces...